Dans un contexte d’incertitude concernant un gazoduc avec la Chine, la Russie va-t-elle étendre ses exportations de gaz vers l’Europe ?

Le Premier ministre mongol Luvsan Namsray Uyun-Erden s’attend à ce que la construction du méga-oléoduc prévu de longue date par le Kremlin reliant les gisements de gaz occidentaux de la Russie à la Chine soit retardée, ce qui porterait un coup dur aux projets de Moscou visant à sécuriser un nouveau marché pour le gaz qu’elle vendait auparavant à l’Europe, a-t-il déclaré. cité comme disant par le journal britannique « Financial Times ».

Le gazoduc Power of Siberia 2 – qui traversera le territoire mongol – est une priorité pour Moscou depuis plus d’une décennie, mais il a gagné en importance depuis que l’Europe a réduit ses importations de gaz russe en réponse à la guerre russo-ukrainienne en 2022.

Le journal a cité Erden qui avait déclaré plus tôt qu’il espérait que la construction du gazoduc – d’une longueur de 3 550 km, dont 950 km à travers le territoire mongol – commencerait en 2024, et lorsqu’on lui a demandé si les partenaires respecteraient ce calendrier, il a déclaré : La Russie et la Chine ne s’étaient pas encore mises d’accord sur les détails importants de l’immense projet d’infrastructure.